Bruxelles, le 19 juillet 2022 – Le SNI prend acte de l’accord du gouvernement fédéral sur les pensions. « Le minimum de 20 années de travail pour accéder à la pension minimum et le retour du bonus pension sont en soi des mesures plutôt positives qui devraient inciter les travailleurs à rester plus longtemps au travail », constate le SNI « mais la question du financement se pose toujours alors que la Belgique reste toujours loin du taux d’emploi de 80% nécessaire ».
Après de nombreuses heures de réunion, le gouvernement fédéral a enfin conclu un accord sur la réforme des pensions. Le SNI en prend acte mais se montre mesuré. « Pour les indépendants, les décisions pour améliorer leur pension avaient déjà été prises lors de précédents conclaves. Ces mesures, comme la revalorisation progressive de la pension des indépendants pour arriver à une égalité avec celle des autres statuts ou la suppression du coefficient correcteur étaient des chevaux de bataille du SNI depuis des années. Nous n’attendions donc pas de grandes avancées dans cet accord ».
Le SNI reconnait cependant que le seuil de 20 années de travail effectif pour accéder à la pension minimum et le retour du bonus pension sont des évolutions positives qui devraient inciter les travailleurs à travailler et donc à cotiser plus longtemps. « Il faut toutefois ne pas se réjouir trop vite. La question du financement reste problématique. Il faudra un taux d’emploi effectif de 80% pour assurer à terme le coût du vieillissement. Or, nous en sommes loin et les disparités entre régions sont fortes. C’est là que se trouve aujourd’hui surtout le problème et ça doit être la priorité numéro un du gouvernement ».