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Pas la grande affluence pour le premier jour des soldes. Le SNI appelle le gouvernement à donner la possibilité de faire du shopping avec sa bulle

Pas la grande affluence pour le premier jour des soldes. Le SNI appelle le gouvernement à donner la possibilité de faire du shopping avec sa bulle


Bruxelles, le 1er août 2020 - Comme prévu, la première journée des soldes, cette année postposés, n'a pas provoqué une ruée majeure dans les magasins comme c’est souvent le cas les autres années. Selon des chiffres du SNI le chiffre d'affaires est deux fois moins élevé qu'au début des soldes de l'année dernière. « Le printemps était déjà particulièrement mauvais à cause du coronavirus.  Maintenant que les règles ont été renforcées, de sorte que les achats ne sont autorisés que pendant 30 minutes au maximum et doivent être faits seuls, cela freine les achats. Cependant, il est impératif que les clients continuent à faire leur achat en toute sécurité. « Si nous voulons éviter qu'un magasin sur cinq n'arrive pas à la fin de l'année, il faut changer rapidement les règles », réagit Christine Mattheeuws. « Les soldes, ça se fait avec son partenaire, avec ses enfants ou avec ses amis, alors faisons l'analogie avec l’horeca    pour nous permettre de faire du shopping avec notre bulle ». Le SNI demande des mesures financières supplémentaires pour le secteur afin d'apporter une solution à l'important stock d'invendus et aux loyers. En effet, il est déjà écrit dans les étoiles que les soldes seront moins bonnes que l'année dernière ; les commerçants n'auront dès lors pas assez d'argent pour payer la nouvelle collection à l'automne.


Pas de grand succès pour le premier jour des soldes en raison de règles sévères

« En temps normal, le premier jour des soldes est synonyme de grande affluence », explique Christine Mattheeuws du SNI. « Mais cette année, compte tenu des circonstances et des nouvelles mesures plus sévères, nous ne nous attendions pas à la grande foule en ce premier jour ». C'est ce qui s'est d’ailleurs avéré être le cas aujourd'hui. Selon le SNI, le chiffre d'affaires dans la plupart des villes est inférieur d'environ 50% à celui du début de l'année dernière. « Beaucoup de gens aiment faire du shopping entre amis, avec ses enfants ou son partenaire pendant les soldes et flâner dans les magasins. En raison des mesures plus strictes, cela n'est plus possible ». Si nous voulons éviter qu'un magasin sur cinq ne doive fermer ses portes avant la fin de l'année, ces règles doivent être rapidement adaptées. « Si la consommation est autorisée avec la bulle dans l’horeca, pourquoi pas dans le secteur du commerce de détail ? », explique Christine Mattheeuws.


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« J'appelle vraiment les clients à soutenir autant que possible les commerçants locaux. Ils sont les mieux à mêmes à pouvoir assurer la possibilité d’un shopping en toute ».
En raison de ce printemps catastrophique dû aux circonstances, 85% des commerçants ont encore davantage de stock que l’année dernière. « Il y aura donc beaucoup de bonnes affaires à faire. Les rabais accordés le premier jour des soldes sont en général de l'ordre de 30 %, mais aujourd’hui, les ristournes sont nettement plus importantes, 40% en moyenne, allant jusqu'à environ 50 % ».


Des mesures supplémentaires nécessaires

Quelque 77% des commerçants se montrent pessimistes et s'attendent à des soldes  en recul par rapport aux autres années. « Si le gouvernement veut augmenter les chances de survie du secteur de la vente au détail, il doit, en plus d'adapter les règles, prévoir une compensation financière pour les stocks importants qui seront encore là à la fin des soldes et pour les loyers très élevés », conclut Christine Mattheeuws.

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