Bruxelles, le 16 novembre 2021 – Deux semaines après l’instauration du CST en Wallonie et en Flandre et un mois à Bruxelles, le constat est amer pour les secteurs visés. 2/3 des établissements concernés constatent une baisse de chiffre d’affaires. C’est un des constats d’une enquête du SNI, menée en collaboration avec Horeca Bruxelles et la fédération du Loisir, toutes deux affiliés au SNI, auprès de quelques 250 établissements. « Et malheureusement pour environ 30%, la perte s’élève à plus de 20% ». La raison la plus fréquemment évoquée : « les clients ne viennent pas parce qu’ils n’ont pas de CST » Toutefois, une majorité des clients qui le possèdent tendent à le montrer spontanément mais cela n’empêche pas, dans quelque 20% des cas, qu’il y ait des réticences à l'entrée ou des tentatives de fraude. « Le CST ne peut être qu’une solution très transitoire parce que cela entraine notamment un travail supplémentaire pour l’exploitant. Il faut que le politique prenne clairement ses responsabilités ».
La crainte de beaucoup d’exploitants horeca, de loisirs ou de salles de sports ou d’indépendants actifs dans l’événementiel se concrétisent malheureusement. Le CST a un impact négatif sur le chiffre d’affaires. Deux semaines après l’instauration du CST en Wallonie et en Flandre et un mois à Bruxelles, le constat est amer pour les secteurs visés. En effet, 2/3 des établissements concernés constatent une baisse de chiffre d’affaires. C’est un des constats d’une enquête du SNI, menée en collaboration avec Horeca Bruxelles et la fédération du Loisir, auprès de quelques 250 établissements. « Et malheureusement pour environ 30% des sondés, la perte s’élève à plus de 20%. L’horeca bruxellois étant à ce titre davantage touché ».
La raison la plus fréquemment évoquée n’est pas une surprise : « Les clients ne viennent pas parce qu’ils ne possèdent pas de CST. C’est surtout le cas en Wallonie et encore davantage à Bruxelles où le taux de vaccination reste malheureusement beaucoup trop faible. Les groupes deviennent de plus en plus rares. Tout simplement car, dans le groupe, il y a toujours au moins une personne qui n’est pas vaccinée… ».
Toutefois, une majorité de clients qui disposent du CST tendent à la montrer spontanément. « Ici aussi, la tendance est plus forte en Flandre que les deux autres régions ». Ce qui n’empêche pas, malgré tout, les problèmes dans 1 cas sur 5. « L’application peut ne pas fonctionner mais les établissements doivent aussi faire face aux tentatives de fraude ».
Le SNI demande à nouveau aux autorités de prendre leur responsabilité. « Le CST ne pouvait être qu’une solution très transitoire, d’autant plus au moment où cela permettait aux établissements bruxellois d’avoir les mêmes règles qu’ailleurs. Or, depuis l’introduction du CST à Bruxelles, le taux de vaccination n’a augmenté que de 2%. Le CST n’est donc pas, à Bruxelles du moins, le moyen de faire en sorte que les non-vaccinés se fassent vacciner. Pendant ce temps, les indépendants des secteurs concernés souffrent de cette mesure ».