Bruxelles, le 07 février 2020 – En sa qualité de partenaire social wallon, le SNI a fait aujourd’hui part de sa préoccupation quant à la situation économique et sociale de la société GSK. L’organisation de défense des indépendants prend note de la mobilisation du gouvernement wallon dans ce dossier mais « nous souhaitons l’attention des ministres concernés sur l’impact direct et indirect pour un certain nombre de PME et indépendants en lien économique avec le géant pharmaceutique » indique Christophe Wambersie, Secrétaire Général Wallonie Bruxelles du SNI
Un maillage important de PME et d’indépendants
Le SNI exprime sa préoccupation quant à l’avenir économique et social de la société GSK suite à l’annonce de plusieurs centaines de licenciements. « Nous prenons acte de la mobilisation du gouvernement wallon dans ce dossier », explique Christophe Wambersie, Secrétaire Général Wallonie-Bruxelles du SNI. « Néanmoins, nous souhaitons attirer l’attention des ministres sur l’impact direct et indirect sur un certain nombre de sous-traitants en lien économique avec cette entreprise. »
Selon l’organisation de défense des indépendants, une entreprise de l’importance du géant pharmaceutique est au centre d’un maillage de PME, TPE et indépendants, qu’ils soient fournisseurs, parties prenantes ou autres sous-traitants. « Généralement ces petites entreprises, par la taille et les commandes d’importance d’un donneur d’ordre de la grandeur de GSK, sont particulièrement vulnérables car une bonne partie de leur chiffre d’affaires en dépend directement », poursuit Christophe Wambersie.
Des mesures nécessaires
Le SNI insiste pour que le gouvernement wallon prenne également en compte cette dimension. « Il est nécessaire qu’il mette en place, au même titre que toutes mesures en soutien aux travailleurs directement impactés de la société GSK, des mesures accompagnant, soutenant et aidant l’ensemble des sous-traitants tant au niveau économique que social. Ces derniers occupent en effet également nombre de travailleurs. » Le SNI insiste par ailleurs sur la nécessité d’une concertation avec les gouvernements flamands et bruxellois, les entreprises touchées étant présentes dans les 3 régions.
« L’équipe Di Rupo se doit d'être proactive à leur égard. Nous rappelons enfin notre disponibilité, en tant que partenaire social wallon, pour émettre au gouvernement des propositions en faveur des entreprises touchées », conclut le Secrétaire Général Wallonie-Bruxelles du SNI.