Bruxelles, le 23 juin 2020 - Le Conseil de sécurité se penchera demain sur la question du port obligatoire du masque dans les magasins. « Si cela peut nous permettre d'éviter un deuxième lockdown et d'assouplir d'autres mesures, comme un maximum de 30 minutes dans le magasin ou un client par 10 m², alors nous y sommes favorables », explique Christine Mattheeuws, du SNI. « Nous devons nous protéger les uns les autres et le port du masque n’est qu’un petit effort pour nous sauver d'une autre crise sanitaire. Le port d'un masque devrait devenir autant que possible un automatisme pour tous. Chacun doit faire preuve de bon sens. Cela s'applique aussi bien dans les magasins que partout ailleurs ».
De la clarté pour tout le monde
Le SNI est favorable à l'idée de rendre obligatoire le port du masque buccal dans les magasins. « Si cela améliore effectivement la sécurité et nous permet d'éviter un deuxième lockdown, alors nous devrions le faire. Le SNI espère que d'autres mesures seront également assouplies, telles que la limite de 30 minutes dans le magasin ou d'un client par 10 m², car ces mesures limitent le comportement d'achat. Or, de nombreux magasins sont déjà en difficulté. Exiger que tout le monde porte un masque buccal peut également permettre aux clients de se sentir plus en sécurité dans les magasins et d'oser faire davantage de shopping. Les commerçants éprouvent déjà de gros problèmes. Il faut donc nous assurer que les liquidités reviennent. Pour le moment, les clients font ce qu’ils veulent et cela cause frustration et incertitude ».
« Une question de bon sens »
« Le port du masque devrait devenir automatique pour tout le monde », ajoute Christine Mattheeuws. « Certaines recommandations sanitaires doivent être assouplies tant pour notre santé mentale que pour notre santé économique, mais cela n'est possible que si chacun fait preuve de bon sens. Porter autant que possible un masque en est un exemple. Et cela vaut aussi bien dans les magasins que dans les parcs ou autres lieux où des groupes se réunissent ».
« En outre, c'est un rappel visuel : il y a toujours une forme de pression sociale. Les gens se regardent et suivent l'exemple des autres. Davantage de masques dans la rue fera prendre conscience aux gens que le COVID-19 n'a pas encore disparu. Cette crise ne doit pas se reproduire. C'est pourquoi le SNI en appelle à la responsabilité de chacun. Un masque buccal fait partie de la nouvelle normalité ».