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Archives de presse

« Va-t-on devoir tirer à la courte paille les salariés dont la prime sera couverte par le fonds de garantie ? »

Bruxelles, le 16 décembre 2021 – La Fédération Horeca Bruxelles et le SNI, auquel elle est affiliée, ne décolèrent pas et remettent la pression sur le gouvernement fédéral. L’équipe De Croo doit absolument revoir ses calculs. L’enveloppe allouée pour couvrir les primes de fin d’année des 150.000 salariés du secteur sera à peine suffisante pour la moitié d’entre eux. « Va-t-on devoir tirer à la courte paille les salariés dont la prime sera couverte ? C’est un manque de respect de la parole donnée par le gouvernement ». Les deux organisations réclament en outre que le gouvernement revoie aussi sa copie quant à la baisse de la TVA à 6%.

Depuis une semaine, la fédération Horeca Bruxelles et le SNI auquel elle est affiliée ne décolèrent pas. Ils fustigent la promesse non tenue du gouvernement De Croo . Selon eux, le fonds de garantie HoReCa ne reçoit pas les subsides nécessaires pour couvrir les primes de fin d’année des 150.000 salariés du secteur.

« Nous avions calculé qu’il fallait en tout quelque 120 millions d’euros. L’enveloppe de 66 millions  allouée par le fédéral est donc à peine suffisante pour payer la moitié des salariés. Va-t-on devoir désigner à la courte paille les salariés qui auront droit à leur prime ? Ce n’est pas moins de 54 millions d’euros que les indépendants vont dès lors devoir trouver dans leur propre trésorerie déjà mise à mal par les fermetures à répétition imposées par les autorités et les différentes mesures sanitaires (restriction des heures d’ouvertures, nombre de convives par table, CST, télétravail…) qui grèvent substantiellement les chiffres d’affaires ».

Enfin, Horeca Bruxelles et le SNI demandent à nouveau que le gouvernement revoie sa copie sur la baisse de la TVA à 6%. « C’est une mesure essentielle pour que les exploitants horeca puissent se refaire un peu de trésorerie nécessaire à sa survie. Nous sommes conscients que cette baisse rapporterait moins aux caisses de l’état mais la faillite de nombreux exploitants et le licenciement de leur personnel lui couterait bien plus encore ! »

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