Bruxelles, le 13 février 2024 – « La Saint-Valentin ne fait plus recette pour beaucoup d’indépendants ». C’est ce qui ressort d’une enquête du SNI menée auprès de quelque 200 commerçants et exploitants horeca. Réservations en berne dans l’horeca, moins d’achats ou pour un montant moindre dans les commerces et donc baisse des montants déboursés par les clients pour la Fête des Amoureux. « Pour beaucoup de commerces et d'hôtels et de restaurants, la Saint-Valentin constitue l’un des moments les plus attendus de l’année, il faut donc espérer que les achats ou les réservations de dernière minute retournent légèrement cette tendance ».
Ce mercredi, ce sera la Saint-Valentin. Mais cette année encore, les conséquence de la crise continuent à se faire sentir sur le pouvoir d’achat des consommateurs et ont donc aussi une certaine influence sur la Fête des Amoureux. C’est le constat d’une enquête du SNI auprès d’établissements horeca et de commerces de détail. « Cela va malheureusement aussi dans le sens d’autres enquêtes récentes, notamment sur les soldes. Le consommateur fait attention à ses dépenses ».
« Ce n’est pas un cliché et, d’ailleurs, cela se voit sur nombre de devantures. La Saint-Valentin constitue traditionnellement l’un des moments les plus attendus de l’année pour beaucoup de commerces : fleuristes, bijoutiers, parfumeries, pour lesquels ce seul jour peut représenter jusqu’à 5% du chiffre d’affaires annuel, mais aussi pour l’horeca où le menu spécial est souvent de mise. Mais force est de constater cette année que le cœur n’y est pas trop », regrette le SNI.
Dans l’horeca, les réservations restent en berne. « A ce stade, la majorité des établissements interrogés répondent avoir sensiblement autant de réservations que l’année dernière pour la Saint-Valentin, mais rappelons que 2023 avait connu une baisse de l’ordre de 20% ». Il est donc urgemment temps que les chiffres des réservations s’accélèrent sous peine de voir une Saint-Valentin en mode mineur dans l’horeca.
Et le commerce de détail ? Le constat n’y est malheureusement pas plus réjouissant. Quelque 45% des commerçants interrogés voient en effet une diminution du chiffre d’affaires lié à la période. « Il s’agit soit d’une diminution des achats en eux-mêmes ou d’une baisse des montants des achats. Or, il ne faut pas oublier que la Saint-Valentin représente pour certains commerçants (fleuristes, bijoutiers, parfumeries) une part non négligeable de leur chiffre annuel » .
Le SNI veut toutefois rester un peu optimiste. « Espérons que les achats ou les réservations de dernière minute vont permettre d’inverser légèrement la tendance et redonner le sourire à plusieurs secteurs qui continuent à souffrir depuis plusieurs années », conclut le SNI.