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Archives de presse

« Un semaine de quatre jours de travail pour le même salaire ? Ca devrait être possible pour ceux qui le souhaitent, à condition que le coût du travail n'augmente pas »

« Un semaine de quatre jours de travail pour le même salaire ? Ca devrait être possible pour ceux qui le souhaitent, à condition que le coût du travail n'augmente pas »

Bruxelles, le 8 octobre 2021 - Une semaine de travail de quatre jours est actuellement sur la table du gouvernement. Le SNI ne trouve pas l'idée en soi mauvaise. « C'est un pas dans la bonne direction pour arriver à davantage de flexibilité ». «Si l’on donne aux travailleurs la possibilité de prester 9,5 heures par jour, ils pourront s'offrir un jour de repos supplémentaire par semaine. Cela devrait permettre à davantage de personnes de travailler et pourrait également garantir un meilleur service. Le SNI émet toutefois quelques réserves : « Pas d’obligation pour l’employeur et le coût pour celui-ci ne peut en aucun cas augmenter ». 

« Travailler une heure et demie de plus chaque jour et par conséquent rester à la maison un jour de plus par semaine : c'est un plan ambitieux pour réformer le marché du travail. Le SNI se montre plutôt favorable à cette idée même si ce n’est à l’heure actuelle pas encore possible. Il n'est aujourd’hui pas permis de travailler plus de neuf heures par jour. Cependant, nous voyons des avantages importants dans ce système » explique le SNI.  

« Il donne à ceux qui le souhaitent davantage de liberté pour organiser différemment le même travail. Cela peut notamment être une solution pour le secteur du commerce de détail. Aujourd'hui, un employé dans un magasin peut travailler un maximum de 9 heures. En travaillant une demi-heure de plus, l'employé obtiendrait un jour de repos supplémentaire. Cela pourrait être un atout pour faciliter la recherche de personnel., un problème auquel est confronté nombre de commerçants. Cela permet également d'offrir davantage de services aux clients, mais aussi de recevoir les clients plus longtemps ou même de produire plus ». 

Toutefois, le SNI émet également quelques réserves sur cette proposition. « Il ne s'agit en aucun cas de rendre le système obligatoire. Il existe également des secteurs où cela n'est pas possible ou souhaitable. La liberté de choix doit par conséquent rester intacte. Le travailleur et l'employeur doivent conserver leur liberté de choix et pouvoir se concerter. On pourra également négocier quand ces quatre jours seront prestés. Chaque jour, il y aura donc un ou plusieurs salariés qui travailleront 9,5 heures au lieu de 8. Cela offre des opportunités ».

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