Bruxelles, le 5 décembre 2020 – Aujourd’hui, c’était le premier samedi depuis la réouverture des commerces. Selon le SNI qui a sondé quelques commerçants dans plusieurs communes, tout s’est globalement bien déroulé. « Il y avait une certaine affluence mais il semble que les clients aient fait preuve de bon sens ». Les commerçants sont, selon le SNI, contents d’avoir pu accueillir leurs clients. « ce premier samedi s’est bien passé mais ce n’est certainement pas une raison pour se relâcher. Nous demandons encore à tous, citoyens et communes, de continuer à prendre leurs responsabilités pour faire en sorte qu’il n’y ait pas plus de problème ce dimanche et les autres weekends du mois ». Le SNI en profite par ailleurs pour rappeler ses deux exigences : Les communes et particulièrement la police doivent continuer à s’assurer de la gestion du flux de clients dans la rue ; il faut donner la possibilité de faire son shopping à 2 quand l’affluence le permet, par exemple uniquement pendant la semaine ou pour certains types d’achats.
Selon le SNI qui a interrogé plusieurs commerçants dans différentes villes et communes, ce premier samedi de réouverture des commerces s’est déroulé globalement dans le calme. « Les clients étaient là, il y avait de l’affluence mais hormis des files plus importantes devant quelques grandes enseignes, les clients ont fait preuve de bon sens», explique Christine Mattheeuws, présidente du SNI.
Le SNI se montre néanmoins satisfait, tout comme les commerçants : « Ils sont contents d’avoir pu retrouver leurs clients et d’avoir enfin pu faire un relativement bon chiffre d’affaire ». Le SNI rappelle en effet que pas moins de 2/3 des commerçants ont des difficultés de trésorerie. Il leur est indispensable de continuer à écouler leurs stocks durant tout le mois de décembre. « Les stocks étant importants, le client aura du choix. Il ne devra pas se précipiter. Cela aidera à une bonne répartition du flux de clients. » Le SNI en appelle également à ce que les villes et communes continuent à bien gérer les badauds dans et aux alentours des rues commerçantes. « C’est absolument essentiel si on souhaite que tout continue à bien se passer et éviter que les commerces doivent à nouveau fermer, ce qui signifierait la mort certaine de nombreux commerçants ».
Le SNI en profite pour rappeler ses deux exigences. Tout d’abord, « les commerçants ne sont pas des policiers. On ne peut leur demander de gérer les flux à l’extérieur des magasins sans leur donner les moyens de le faire ».
Par ailleurs, le SNI continue à plaider pour la possibilité de faire son shopping à 2. « C’est autorisé pour certains achats de grande taille pour la maison par exemple mais pourquoi cela resterait-il interdit pour d’autres achats plus petits mais très symboliques : des bonbons de baptême par exemple ? On peut aussi très bien envisager une solution de shopping à 2 quand l’affluence le permet, notamment plutôt en semaine que le weekend », conclut le SNI