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« Professions médicales : le no-show toujours en hausse »

« Professions médicales : le no-show toujours en hausse »

Bruxelles, le 28 avril 2022 – Le nombre de patients qui ne se présentent pas à un rendez-vous sans l’avoir annulé au préalable a continué à augmenter. C’est l’un des constats d’une enquête menée par le SNI en collaboration avec l’Unplib et ses fédérations affiliées auprès de quelque 450 titulaires de professions médicales. Ce no-show a non seulement des conséquences sur l’agenda des indépendants touchés mais aussi sur leurs revenus. En effet, pour ¾ d’entre eux, le préjudice s’élève à environ 250 euros par semaine, voire à 500 euros pour 2 sur 10. Pourtant, 4 sur 10 ne demandent jamais de compensation parce qu’ils jugent que le patient ne paierait de toute façon pas ou que la législation est trop floue. Ils sont d’ailleurs près de 90% à demander plus de clarté en ce sens. Enfin, près de 6 sur 10 estiment que l’annulation doit avoir lieu au plus tard dans les 24h.

Même si le phénomène reste heureusement encore minoritaire (moins d’1 cas sur 5), le nombre de no-shows, soit les patients qui ne se rendent pas à un rendez-vous sans l’avoir annulé, est toujours en augmentation. C’est l’un des constats d’une enquête menée par le SNI, avec la collaboration de l’Unplib et de ses fédérations affiliés, auprès de 453 titulaires de professions libérales médicales (médecins, kinésithérapeutes, psychologues, dentistes…). 

« Aujourd’hui, la quasi-totalité (95,5%) des titulaires de professions libérales médicales travaille sur rendez-vous, du moins certains jours de la semaine », constate le SNI. « Ils arrangent donc leur agenda en fonction pour notamment éviter les trous. Ce no-show a donc non seulement des conséquences en termes de charge de travail des indépendants touchés mais aussi sur leurs revenus ». En effet, pour ¾ d’entre eux, le préjudice s’élève à environ 250 euros par semaine, voire à 500 euros pour 2 sur 10.

Toutefois, nombre d’indépendants touchés (41%) ne prennent jamais la peine de demander un dédommagement aux patients qui n’annulent pas à l’avance. « Ils estiment en effet que c’est peine perdue car le patient ne paierait de toute façon pas ou que la législation ou le code de déontologie propre à certaines professions est trop flou mais également que ce ne serait pas ‘commerçant’ et qu’ils prendraient le risque de perdre des patients ».
Pour clarifier le problème, ils sont près de 9 sur 10 (87%) à demander aux autorités de légiférer en la matière et d’introduire dans la loi un dédommagement. « Il pourrait s’agir d’un montant équivalent à une partie ou à la totalité des honoraires ou d’un montant forfaitaire. Cela permettrait ainsi à tous de s’appuyer sur une législation claire et univoque pour l’ensemble des professions médicales et paramédicales ».

Enfin, en ce qui concerne les délais raisonnables pour une annulation, 6 sur 10 (59%) les fixent à 24 heures. « Il faut cependant noter qu’ils sont aussi de plus en plus nombreux à parler de 48 heures à l’avance dans le but de pouvoir éventuellement combler ces trous en contactant d’autres patients qui seraient en attente. »

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