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« Ne mettez pas la tête de nos indépendants sous l’eau , ne fermez pas de secteurs »

« Ne mettez pas la tête de nos indépendants sous l’eau , ne fermez pas de secteurs »

Bruxelles, le 25 novembre 2021 - A la veille d'un comité de concertation avancé, le SNI souligne l'importance de ne fermer aucun secteur. « Toucher à l’économie provoquera un bain de sang », prévient le SNI. « Proposez un plan solide pour lutter contre les vrais foyers de contamination et pour convaincre les personnes non vaccinées, car nous ne participerons pas à un nouveau cycle de mesures de football panique. Ne mettez pas à nouveau la tête de nos indépendants sous l’eau ! »

Pas touche à l'économie ! C'est en substance le message que le SNI veut porter après la décision prise aujourd'hui de convoquer d'urgence un nouveau comité de concertation ce vendredi. « Les indépendants ont déjà payé suffisamment le prix fort sans qu'il soit prouvé que la fermeture des secteurs ait un quelconque effet sur les infections au coronavirus. Le gouvernement doit enfin prendre ses responsabilités et convaincre par tous les moyens les réticents à la vaccination de se faire vacciner. Élaborez un plan solide pour réduire le nombre d'infections en prenant des mesures efficaces pour contenir les foyers d'infection. Ce courage politique fait apparemment encore défaut et cela ne doit pas se traduire par la fermeture de secteurs. Refermer aurait pour ‘simple effet’ de causer un véritable bain de sang pour les entrepreneurs. Pour beaucoup d'entre eux, décembre est le mois de l'année le plus important en termes de chiffre d'affaires. Le restreindre en introduisant à nouveau des mesures plus strictes signifierait un nouveau désastre »

« Oui, il faut des mesures mais ne coupez pas à nouveau les ailes de nos indépendants, alors qu'ils essaient tant bien que mal de garder la tête hors de l’eau dans des circonstances très difficiles. Ils ont toujours été de bons élèves qui ont suivi toutes les restrictions qui leur ont été imposées. Il suffit de penser au ticket CST, qui pourtant a entraîné une baisse de 30% de leur chiffre d'affaires, à l'installation d'un compteur de CO2 et, plus récemment, à la réintroduction des masques obligatoires ou des tests rapides. Ils ne doivent pas être à nouveau les victimes ».
Le SNI souligne également que le shopping sur rendez-vous et avec un nombre limité de personnes, par exemple, n'ont absolument aucun sens en tant que mesures supplémentaires, tout comme le fait de cibler les professions de contact. « Imposer des mesures de couvre-feu au secteur horeca et interdire les marchés de Noël ne feront certainement pas mieux, car les consommateurs iront simplement se réunir ailleurs ».

« Il faut donc qu’on arrête de prendre des mesures sans queue ni tête parce qu’on panique. Cela fait depuis longtemps que nous attendons un plan détaillé en cas de taux d'infection (trop) élevé. Et voilà, nous y sommes, mais une fois encore, il n'y a pas de plan… Et les travailleurs indépendants qui travaillent dur ne doivent en aucun cas en être les victimes »,conclut le SNI.

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