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« Les secteurs fermés n’ont-ils soudainement plus droit à des explications ? »

« Les secteurs fermés n’ont-ils soudainement plus droit à des explications ? »

Bruxelles, le 7 janvier 2021 - Le SNI ne comprend pas que le Comité de Concertation ne prendra pas le temps ou la peine de donner demain des explications après s’être réuni lors d'une conférence de presse. « C’est incompréhensible. Les secteurs qui sont encore fermés à l'heure actuelle représentent des dizaines de milliers de personnes. N'ont-ils soudainement plus le droit d'obtenir une explication claire ? Ils en ont plus que jamais besoin ! ». Le SNI demande qu'on leur donne effectivement des perspectives et qu'une étude indépendante sur l'impact du virus et sur les mesures qui doivent être prises soit réalisée. « Cela ne vise pas à créer de faux espoirs, mais bien à apporter de la clarté. Dans le cas contraire, nous craignons que de plus en plus de travailleurs indépendants ne prennent eux-mêmes les choses en main ».

Coiffeurs, barbiers, maquilleurs, esthéticiennes, salons de tatouage et de piercing, organisateurs d'événements, exploitants horeca… Ils sont des milliers à être sans travail des mois. Le SNI comprend leur frustration et appelle à la réouverture. Si le Comité de Concertation décide vendredi de ne pas répondre favorablement à cette demande - ce qui ne serait pas logique compte tenu de la baisse constante des taux d'infection – il faudra leur donner l’explication à laquelle ils ont droit. Le fait que le Comité de Concertation annonce déjà qu'il n'y aura pas de conférence de presse après la réunion, défie donc toute imagination. « C'est incompréhensible. Ces dizaines de milliers d’indépendants qui sont aujourd'hui contraints de rester fermés, ont le droit de savoir où ils en sont. Nous voyons sur l’ensemble de nos moyens de communication qu'ils ont encore beaucoup de questions et qu'ils ont besoin de réponses étayées et surtout de perspectives. Il ne s'agit pas de créer de faux espoirs mais bien d'apporter de la clarté. Dans le cas contraire, nous craignons que de plus en plus de travailleurs indépendants ne soient créatifs dans leur respect des mesures ». 

De plus en plus de voix s'élèvent également pour réclamer une étude scientifique indépendante sur les foyers de contamination et le SNI s'y associe. « Cette information n'est toujours pas disponible plus d'un an après l'apparition du virus. Les autorités prennent des décisions de fermeture qui ont un impact très important sur nombre d’indépendants sur base de pressentis. Dire que ‘l’absence de preuves ne constitue pas une preuve de son absence’, ce n’est pas sérieux ! », selon le SNI.

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