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Archives de presse

« Le télétravail obligatoire, ce n’est absolument plus tenable »

Bruxelles, le 09 février 2022 – A quelques jours d’un nouveau Codeco où devraient se discuter le futur du télétravail obligatoire, le SNI a sondé ses membres. Il en ressort ainsi que pour pas moins de 6 sur 10, il ne faut plus attendre. « Il faut y mettre un terme immédiatement ». Pour les PME, cette obligation n’est plus gérable, il faut des assouplissements rapides, demande le SNI. Cela ne signifie pas pour autant que les PME sont rétives au télétravail. « Plus de la moitié continuera en effet à l’appliquer après la crise mais en l’adaptant à leurs réalités, ce que le télétravail obligatoire ne permet que difficilement ».


« Stop à l’obligation de télétravail ». Pour 59% des dirigeants d’entreprises interrogés par le SNI, actifs dans la consultance, les assurances, la comptabilité…, « il ne faut plus attendre. Il faut y mettre un terme immédiatement ». La situation n’est aujourd’hui plus tenable dans les PME, constate le SNI dans cette enquête. Le SNI demande donc au Codeco des assouplissements rapides en ce sens. « Le télétravail obligatoire 4 jours semaines a fortement distendu les liens sociaux entre les travailleurs. N’oublions pas non plus l’effet négatif du télétravail sur le commerce et l’horeca. Il n’y a pratiquement plus personne pour prendre un lunch à midi ou pour faire ses courses après le travail ».

Le télétravail  a par ailleurs une influence qui devient négative sur la productivité des employés pour 63% des employeurs. « Une enquête du même type en juin dernier montrait que seuls 40% des employeurs voyaient cette baisse de productivité, et cela alors que près de 77% des salariés choisissent eux-mêmes les jours de télétravail ». 

Cette demande de la fin de l’obligation du télétravail ne signifie pas pour autant que les gérants de PME sont viscéralement rétifs au télétravail en général. « Avant la crise, 55% d’entre eux y avaient déjà recours au moins occasionnellement. Il était même organisé structurellement dans 1 PME sur 4 ». Ce pourcentage va bondir à l’avenir, constate le SNI. « Aujourd’hui, 53% des patrons de PME vont l’organiser structurellement au moins un jour par semaine au sein de leur entreprise. Ils sont mêmes 15% à exprimer leur volonté d’installer un télétravail de 3 jours par semaine pour les fonctions qui le permettent tout en l’adaptant à la réalité propre de leur entreprise, ce que ne permet pas, ou seulement très difficilement, le télétravail obligatoire ». 

Le télétravail n’a pour l’instant pas encore eu d’effet sur les espaces de bureaux occupés. Aujourd’hui, à peine 3% des PME ont déjà réduit leur espace de bureaux et 5% supplémentaires envisagent de le faire à court terme. « Le phénomène est encore marginal mais il sera intéressant de le suivre dans le futur », conclut le SNI.

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