Bruxelles, le 13 novembre 2020 - Pas moins de 33.898 commerces non essentiels actuellement fermés demandent à pouvoir rouvrir sur rendez-vous. C’est ce qui ressort d’un calcul du SNI. « Mais bien sûr, seulement si les règles sont les mêmes pour les ‘grands’ et les ‘petits’ et si chacun tient compte des règles sanitaires en vigueur pour limiter la propagation du virus ». Le SNI propose que tous les commerces non essentiels qui sont aujourd’hui fermés puissent travailler dans des conditions sûres sur rendez-vous, c’est à dire un seul rendez-vous à la fois dans le magasin. En attendant, la SNI continuera à se concentrer sur la vente en ligne. Plus de 60% des membres interrogés donnent une visibilité en ligne à leurs produits que ce soit via facebook, un site web ou même une boutique en ligne. « C’est un processus que nous voulons encore renforcer en offrant des conseils spécifiques aux entrepreneurs qui souhaitent développer leurs canaux de vente en ligne », explique le SNI.
Il ressort d’une enquête menée par le SNI auprès de 1631 membres que 72% des commerces non essentiels (magasins de cuisine, de meubles, de jouets, de mode, d'informatique, de bijoux...) qui doivent actuellement rester fermés, s'adaptent à la situation actuelle et proposent un enlèvement ou une livraison. « Ces canaux (take away ou livraison) ne représente nt que quelque 5% du chiffre d'affaires », nuance Christine Mattheeuws, présidente du SNI. « C'est loin d'être suffisant. Ils doivent être capables de générer un chiffre d'affaires plus important pour survivre. Il faut donc une source de rentrées supplémentaires ».
« Nous plaidons donc pour que les 33.898 magasins non essentiels de Belgique, qui doivent maintenant rester complètement fermés, puissent travailler sur rendez-vous sous certaines conditions. Mais bien sûr, seulement si les règles s’appliquent de la même manière entre ‘grands’ et ‘petits’ et si chacun s’en tient au strict respect dispositions sanitaires en vigueur pour limiter la propagation du virus ».
« Ainsi, nous proposons de donner la possibilité aux magasins non essentiels qui sont actuellement fermés de travailler sur rendez-vous. Mais attention ! Un seul rendez-vous par deux personnes du même ménage ou avec une personne avec laquelle vous avez un contact permanent serait autorisé, comme le prévoit la législation actuelle. Il faut aussi qu’il soit impossible de prendre un rendez-vous à l’intérieur même du magasin. Cela doit se faire à l’avance ! En donnant cette possibilité aux commerçants, nous évitons également un chaos qui pourrait actuellement se produire à l'extérieur si tout le monde vient chercher ses commandes en même temps. »
Des sessions spécifiques pour booster la vente en ligne
« Outre cette mesure de vente sur rendez-vous pour les magasins non essentiels, le NSZ veut contribuer au renforcement de la vente en ligne, qui prend de plus en plus d'importance et gagne du terrain. Bien que nous ayons constaté une augmentation du nombre d'entrepreneurs actifs en ligne durant cette crise, de nombreux détaillants ne sont, pour toutes sortes de raisons, toujours pas en mesure de proposer une plate-forme numérique à part entière. Plus de six entrepreneurs sur dix (61 %) donnent une visibilité en ligne à leurs produits ou services via facebook, instagram ou sur leur site web... mais encore trop peu d'entre eux ont une boutique en ligne. Nous voulons accélérer cette tendance en offrant des conseils spécifiques aux entrepreneurs qui souhaitent développer leurs canaux de vente en ligne », explique le SNI.