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« Introduire un coronapass? Uniquement là et quand c’est absolument nécessaire ! »

« Introduire un coronapass? Uniquement là et quand c’est absolument nécessaire ! »

Bruxelles, le 16 septembre 2021 -   Pour le SNI, l’introduction d’un coronapass ne peut se faire uniquement que là et quand la situation l’exige, comme à Bruxelles actuellement. « Les chiffres n’y sont pas assez bons. C’est donc là qu’il faut mener des actions ciblées mais par ailleurs dans le pays ». L’organisation de défense des indépendants rappelle en effet que c’est en premier lieu aux politiques bruxellois de prendre leurs responsabilités. « L’introduction d’un coronapass comme outil pour encourager les citoyens à se faire vacciner revient à prendre en otage l’économie. Les exploitants Horeca et les commerçants par ricochet n’ont pas à être les victimes de la faillite de la campagne de vaccination dans la capitale ! ». Si le SNI n’est pas totalement convaincu de la nécessité de l’instauration d’un pass sanitaire dans l’horeca, il peut en comprendre certaines raisons (non-port du masque, durée de la présence dans l’établissement…). Des circonstances qui ne s’appliquent pas au commerce où le masque est notamment toujours obligatoire. « Il est également incompréhensible qu'il n'y ait toujours pas de cadre juridique autour du coronapass. Il faut par ailleurs maintenir encore quelques temps les aides corona car de trop nombreux secteurs sont encore dans le rouge ».

Pour le SNI, un coronapass n'est possible que si la situation l'exige réellement , comme c'est le cas à Bruxelles en ce moment. « Les chiffres n’y sont aujourd’hui pas assez bons, il faut donc une action ciblée. Ce n'est pas le cas dans les autres régions du pays. Le coronapass est un frein à l’économie et ralentira encore le processus de rattrapage dans lequel sont à peine entrés de nombreux commerçants et exploitants horeca. L’organisation de défense des indépendants met le gouvernement Vervoort devant ses responsabilités. « C’est aux politiques de mettre tout en œuvre pour remédier à la faillite actuelle de la campagne de la vaccination dans la région bruxelloise », insiste le SNI. « Les indépendants ne peuvent être pris en otages par une situation dont ils ne sont pas les responsables ».

Le SNI rappelle par ailleurs que s’il n’est pas totalement convaincu de la nécessité du pass sanitaire dans l’horeca, il peut en comprendre certaines raisons. « Le pass sanitaire à Bruxelles pourrait permettre à l’horeca de la capitale d’avoir les mêmes conditions d’ouverture (heures d’ouvertures, distances entre les tables) que dans les autres régions ».  De même, il ne faut pas oublier que dans l’horeca, on ne porte pas le masque à table et que la durée de présence dans l’établissement est assez longue. « Mais attention, il ne faudra pas aller plus loin ! Ce sont des circonstances qui ne s’appliquent pas aux commerces. Le port du masque y est toujours obligatoire, on reste beaucoup moins longtemps dans les magasins. Il n’y aurait donc aucune justification. Si le gouvernement bruxellois veut forcer la vaccination, ça ne peut pas être au détriment des indépendants et de l’économie».

Le SNI fait également référence au Danemark, où les mesures corona ont été légalement encadrées. Maintenant qu'il n'y a plus de menace critique pour la population danoise, toutes les mesures ont été abolies. Dans notre pays, la loi Corona n'a pas encore été adoptée, ce qui signifie que nous devons continuer à nous battre avec des mesures qui n'ont aucune base juridique. Ca reste toujours compliqué à appréhender pour les indépendants.

Enfin, le SNI demande également une prolongation des mesures de soutien corona jusqu'à ce que la situation soit totalement sous contrôle. « Certaines activités ne pourront reprendre qu'à partir du 1er octobre et auront donc un long chemin à parcourir avant d'être à nouveau pleinement opérationnelles. De nombreux autres secteurs sont par ailleurs encore confrontés à des pertes énormes (secteur des voyages, secteur des événements,...). On ne peut donc pas mettre un terme immédiatement aux  mesures de soutien. Ainsi, en ce qui concerne le droit passerelle, si effectivement, seuls  1 à 2 % des indépendants le demandent encore, cela représente tout de même environ 7 000 indépendants ».

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