Bruxelles, le 5 novembre 2020 – Cela fait maintenant près d’une semaine que les nouvelles restrictions ont été annoncées mais les nouvelles mesures de soutien se font toujours attendre. En attendant, le SNI insiste sur une mesure cruciale : rendre le droit passerelle (simple) de reprise accessible à tous ceux qui voient maintenant le chiffre d'affaires baisser, même s’ils n’ont pas été obligés de fermer pendant le premier confinement. « De nombreux secteurs subissent des pertes énormes, même s'ils avaient été autorisés à ouvrir (partiellement) durant le premier confinement et qu’ils le sont encore aujourd’hui. Il ne faut pas uniquement le réserver aux indépendants qui ont dû obligatoirement fermer, mais aussi à tous ceux qui voient leur chiffre d'affaires diminuer, tels que les kinésithérapeutes, les coachs sportifs... ».
Le Comité de concertation a imposé vendredi dernier des mesures strictes supplémentaires et valables pour l’ensemble du territoire. Des mesures nécessaires pour lutter contre le coronavirus. Cependant, une semaine après cette annonce, nous attendons toujours une première lueur d'espoir pour nos indépendants sous la forme de mesures de soutien. Le SNI plaide ainsi pour des décisions et une communication urgentes à ce sujet et veut que le gouvernement prenne rapidement des mesures de soutien.
Un droit passerelle équivalent pour tous les secteurs est un cheval de bataille du SNI depuis des années. Et avec succès. Mais il faut aujourd’hui, en ces mois troublés par l’épidémie, étendre encore le droit passerelle de reprise. Lui aussi doit pouvoir s’appliquer à tous. « Il ne devrait pas être réservés uniquement aux entreprises et aux indépendants qui ont été obligés de fermer pendant le premier confinement, comme c'est le cas actuellement. Presque tous les secteurs et tous les travailleurs indépendants souffrent des conséquences de la pandémie. Ils doivent donc tous avoir droit à un soutien pour survivre, par exemple par la possibilité de se voir octroyer le droit passerelle (simple) de reprise, même s’ils n’ont pas été obligés de fermer lors du premier lockdown et ce pour autant qu’ils puissent démontrer une perte avérée du chiffre d’affaires par rapport à l’année dernière. Nous pensons notamment aux kinésithérapeutes, aux ostéopathes, aux coachs sportifs... Mais cette liste est loin d’être exhaustive. Dans le cas contraire, beaucoup d'autres professions risquent de faire faillite. Nous devons leur offrir à tous maintenant le soutien dont ils ont besoin ».