Bruxelles, le 08 novembre 2022 – Le SNI se montre très sévère quant à la grève nationale de ce mercredi. « Dans les circonstances actuelles, nous la jugeons totalement insensée ». Selon l’organisation de défense des indépendants et des PME, cela va encore aggraver la situation économique de très nombreuses entreprises qui peinent déjà à maintenir la tête hors de l’eau. Les revendications d’augmentations salariales sont également visées par le SNI. L’indexation de janvier va déjà mettre beaucoup de patrons à genoux et encore impacter davantage la compétitivité de nos entreprises. « Vouloir y rajouter une nouvelle couche d’augmentation salariale serait suicidaire pour notre économie. »
Le SNI n’a pas de mots assez durs pour fustiger l’organisation de la grève générale de ce mercredi. « En les circonstances actuelles, c’est tout simplement insensé et complètement déraisonnable de la part des syndicats ». Selon l’organisation de défense des indépendants et des PME, cela va encore aggraver la situation économique de très nombreuses entreprises qui peinent déjà à maintenir la tête hors de l’eau. « Ce ne sont certainement pas les boulangers, les commerces de proximité, les petites PME industrielles qui profitent de la crise. Toutes peinent à exister et à continuer à donner de l’emploi à des milliers de personne dans ce pays. Pourtant, elles vont, elles aussi, pâtir de cette grève, de l’impossibilité de leurs salariés de se rendre au travail en transport en commun ou des blocages. »
Les revendications syndicales pour des augmentations salariales ne passent pas non plus auprès du SNI. L’indexation de janvier va déjà mettre beaucoup de patrons à genoux et encore impacter davantage la compétitivité de nos entreprises. « Beaucoup d’employeurs voient le début de l’année et une indexation automatique de plus de 10% arriver avec inquiétude. Ils sont nombreux à se poser la question de savoir s’ils seront même en état de payer les salaires indexés de leurs travailleurs sans mettre en danger l’existence même de leur entreprise. L'indexation constitue déjà, quoi qu'en disent les syndicats, une augmentation car elle est supportée par l'entreprise et augmente le coût salarial de l'employeur. Il ne faut pas jouer sur les mots ! Une nouvelle augmentation au-delà de l’indexation serait un réel suicide pour l’économie belge ».