Bruxelles, le 04 juin 2021 – Le SNI se réjouit du vote de ce jeudi 03 juin à la Chambre qui entérine la suppression du coefficient de correction. « C’est enfin la réalisation d’une revendication que nous portions depuis longtemps. Cela va amener davantage d’égalité entre les différents statuts ». Il est toutefois regrettable que la loi n’ait pas d’effet rétroactif. Le SNI va cependant plus loin: « Il va falloir que le parlement et le gouvernement se penchent sur d’autres mesures pour encore améliorer le statut social des indépendants et faire en sorte que celui-ci ne soit plus un frein à l’entrée dans l’entrepreneuriat ».
La Chambre a approuvé ce jeudi 03 juin en plénière la suppression du coefficient de correction pour le calcul de la pension des indépendants. Désormais un euro de cotisé dans le régime des indépendants sera égal à un euro dans celui des salariés. Il s’agit d’une avancée majeure dans le statut social des indépendants dont se réjouit évidemment le SNI. « C’est enfin la réalisation d’une revendication que nous portions depuis longtemps. Cela va amener davantage d’égalité entre les différents statuts. Nous regrettons néanmoins que la loi ne s’applique à partir de 2022 et qu’elle n’ait pas d’effet rétroactif ».
Le SNI veut cependant déjà voir plus loin. « Le statut social de l’indépendant, même s’il continue à progresser, n’est toujours pas équivalent à celui des salariés alors que les indépendants cotisent énormément. Le statut social souffre encore trop d'a priori défavorables de la part de la population et reste donc le premier frein à l'entreprenariat et à son expansion. ». Il y a un travail indispensable à encore réaliser sur l’attractivité du statut social pour ‘créer’ encore plus d'indépendants et donc de richesse et d'emploi pour notre pays et nos régions .
Selon le SNI, il reste ainsi de nombreuses avancées à faire dans plusieurs domaines. « En matière d’indemnités maladie par exemple, il subsiste encore des progrès à faire. Il faut aussi que chaque congé, qu’il soit nouveau ou adapté, soit également répercuté dans le statut indépendant ». Le SNI pointe également d’autres dispositions autour des femmes et notamment de la maternité. « Ce sont des éléments qui dissuadent les femmes de devenir indépendantes ou de passer indépendantes à titre principal ». De manière générale, il faudra par ailleurs trouver les outils nécessaires pour pousser les ‘complémentaires’, dont le nombre est en croissance importante ces dernières années, à passer à titre principal.
Enfin, le SNI rappelle à nouveau une de ses revendications les plus anciennes : « le droit passerelle, dont tout le monde a pu voir l’importance et l’efficacité durant cette crise, doit devenir un équivalent au chômage pour les salariés ».