Bruxelles, le 30 septembre 2020 - Bien que le SNI se réjouisse de la formation d'un gouvernement fédéral, il a des sentiments mitigés quant à l'accord de coalition. « L'adaptation de la pension du travailleur indépendant et la prolongation de l'exonération de la cotisation patronale pour le premier salarié constituent des mesures clairement positives ». D'autres éléments positifs sont l'augmentation du taux d'emploi, la réduction des délais de paiement et la volonté de réduire davantage la charge administrative. Le SNI est plus mitigé sur le paiement électronique : la promotion est une bonne chose ; une obligation n'est à long terme pas la voie à suivre ; il faut d'abord parvenir à des prix transparents et bas. Il faudra également voir comment les petits employeurs devront s’adapter à l'extension du congé de paternité à 20 jours.
Le SNI se félicite de la formation d'un gouvernement fédéral. « Il est temps que notre pays ait enfin un gouvernement », estime Christine Mattheeuws, présidente du SNI. Selon le SNI, « même si l'accord de coalition de la Vivaldi est globalement assez positif pour les entrepreneurs, il contient néanmoins quelques fausses notes ».
Les éléments positifs sont certainement l'adaptation de la pension des travailleurs indépendants et l'extension de la mesure ‘zéro coti’, soit l'exemption de cotisation patronale sur le premier salarié. Cela permettra aux entreprises de se développer.
D'autres points positifs sont la volonté de relever le taux d'emploi (même si le SNI constate que le texte manque encore de détails concrets), les délais de paiement plus courts aux entreprises et la volonté de réduire davantage la charge administrative.
Le SNI se montre plus mitigé sur les paiements électroniques. « Nous sommes toujours favorables à la promotion du paiement électronique, mais nous ne voulons pas d'obligation. Il faut d'abord veiller à une tarification transparente et peu élevée. Il faudra également examiner en détail comment les petits employeurs devront et pourront gérer l'extension du congé de paternité à 20 jours. « Ce n'est pas le bon moment pour introduire une telle mesure, alors que nous sommes toujours en pleine crise et que de nombreux entrepreneurs, ainsi que leur personnel, doivent toujours se battre pour y survivre financièrement et ne pas déposer le bilan ».