Bruxelles, le 20 juillet 2021 – Les inondations dramatiques de la semaine dernière ont touché beaucoup d’indépendants déjà fortement impactés par la crise du covid. « Outre l’aspect humain, il faut aussi rapidement prendre en main l’aspect économique », juge le SNI. « La promesse de l’octroi du droit passerelle par le fédéral et d’un prêt à taux 0% par la Wallonie sont des bons points mais il faut aller plus loin ». Le SNI demande ainsi à la Wallonie d’accorder aux indépendants sinistrés une indemnité unique en la liant au droit passerelle. « C’est administrativement la solution la plus simple ». Le SNI exhorte par ailleurs les compagnies d’assurances à faire preuve de souplesse et de rapidité dans le traitement des dossiers. Il demande aussi une même méthode d’expertise dans un souci d’équité pour tous.
La semaine dernière, des inondations jamais vues ont touché notre pays, provoquant des drames dans la population. Le SNI a d’ailleurs immédiatement réagi en offrant ses services de conseils juridiques à tous les indépendants, membres ou non, ceci afin de les aider administrativement et juridiquement face aux problèmes qu’ils rencontreraient. « De nombreux indépendants, commerçants, horeca mais aussi d’autres secteurs d’entreprises et de professions libérales ont été notamment frappés. Une nouvelle catastrophe après des mois très difficiles suite à la pandémie et qui survient par ailleurs à un moment particulièrement important pour nombre d’entre eux : soldes et période touristique. »
« Toutefois, outre l’aspect humain, il faut aussi rapidement prendre en main l’aspect économique », juge le SNI. L’organisation de défense des indépendants voit d’un bon œil les mesures déjà prises. « La promesse de l’octroi du droit passerelle, d’exonération de cotisations sociales ou du chômage temporaire par le fédéral et d’un prêt à taux 0% par la Wallonie sont des bons points mais il encourage à aller plus loin ». Le SNI demande ainsi à la Région Wallonne d’accorder une indemnité unique, exceptionnelle à tous les indépendants sinistrés. « La solution administrativement la plus simple serait de la coupler avec la demande de droit Passerelle pour laquelle des preuves d’arrêt d’activité doivent être fournis. » Le SNI rappelle qu’outre les pertes matérielles subies par les indépendants, il y a aussi aujourd’hui l’impossibilité entretemps de travailler et donc de gagner sa vie et ce vraisemblablement durant un certain temps.
Enfin, le SNI exhorte les compagnies d’assurance à traiter les dossiers introduits par les sinistrés avec souplesse et rapidité ainsi qu’avec une même méthode d’expertise par souci d’équité. Le SNI a d’ailleurs déjà contacté Assuralia dans ce sens. « Il faut une prise en charge des dossiers avec de la compréhension pour la situation de l’indépendant. Ainsi, certains produits ne peuvent plus être vendus normalement parce que, par exemple, leur boite d’emballage a été détruite mais le produit en lui-même pourrait encore être ‘soldé’ en brocante. L’assureur devrait dans ce cas néanmoins indemniser l’indépendant ».