Bruxelles, le 02 janvier 2022 – A la veille du lancement des soldes d’hiver, les commerçants sont plus que pessimistes. Ainsi, à peine 1 sur 4 s’attend à un meilleur chiffre d’affaires qu’en janvier 2021, pourtant en fort recul par rapport à 2020. « Le retour du shopping à 2 et de la limite d’un client par 10m² va créer un nouveau frein psychologique pour les clients alors qu’il a encore été prouvé que les commerces ne sont pas des moteurs de contaminations ». Pourtant, les stocks sont toujours très importants. « La moitié des commerces a encore environ 50% des produits en rayons. Décembre n’a pas été bon, la vente en ligne augmente continuellement. En effet les consommateurs se déplacent de moins en moins par crainte de contamination ou par facilité et font toujours plus leurs achats en ligne ». Le SNI demande enfin la possibilité d’évaluer dans quelques semaines la nécessité d’une prolongation des soldes.
Les soldes d’hiver commencent le 3 janvier, et on peut dire que c’est franchement le pessimisme qui règne chez les commerçants. Ainsi, à peine 1 détaillant sur 4 s’attend à un meilleur chiffre d’affaires qu’en janvier 2021. Les commerçants craignent en effet que les dernières décisions du Codeco, notamment en matière de shopping à deux créent une nouvelle barrière psychologique pour les clients. « Et pourtant, il a déjà été prouvé par des études, notamment de l’Institut Pasteur que les commerces ne sont pas des moteurs de contaminations ». C’est donc peu dire que les commerçants sont assez inquiets, d’autant plus que cela fait près de deux ans que le commerce souffre de chiffres d’affaires en berne. « Les soldes sont un moment attendu pour refaire la trésorerie nécessaire à la poursuite de l’activité. Cela risque d’être à nouveau un coup dans l’eau ».
Pourtant, les stocks restent très importants. « La moitié des commerces ont encore environ 50% de leurs produits dans les rayons. Décembre n’a que très peu permis de vider les stocks. Le consommateur se tourne en effet aujourd’hui plus que jamais vers la vente sur internet. « Le télétravail notamment a une influence importante sur l’affluence dans les commerces. Les consommateurs ne se déplacent donc plus vers les centres-villes commerciaux, soit par facilité parce qu’ils sont de toute façon chez eux ou par crainte d’une possible contamination ». Cela explique dès lors que pour la moitié des commerçants, le principal concurrent se trouve désormais en ligne. « Les ‘petits’ commerçants se positionnent eux aussi de plus en plus sur le net mais cela reste très compliqué pour la majorité d’entre eux pour des questions d’expertise, de temps et de coûts ».
Le SNI rappelle enfin que les soldes d’hiver 2021 avaient été prolongés de deux semaines pour permettre aux commerçants de tirer le meilleur résultat possible de ceux-ci. « Il sera nécessaire d’évaluer la possibilité de le faire également cette année. »