Bruxelles, le 26 décembre 2022 - De nombreux commerçants lanceront les soldes d’hiver avec des démarques importantes. Quatre détaillants sur cinq (81 %) commenceront avec une remise de 30% ou plus. Pour 1 sur 5 (21%), il s'agira même de remises immédiates de 50%. « Cela se comprend aisément car, selon notre enquête, 59% des commerçants disposent encore de 40% ou plus de leur stock ». « On sent clairement une différence de ressenti cette année. En effet, 9 commerçants sur 10 remarquent déjà une différence dans le comportement des clients. Les consommateurs se rendent moins souvent dans les magasins et cela a déjà des conséquences ». 1 commerçant sur 5 (23%) craint une baisse des ventes d'au moins 20% par rapport à l'année dernière. « Or, les soldes d’hiver de l’année dernière n’avaient déjà pas été un plein succès »
Le début des soldes d’hiver est fixé au 03 janvier. À quelques jours de ceux-ci, les stocks sont encore très élevés. Et qui dit stocks importants, dit réductions, elles aussi, importantes. De nombreux commerçants commencent donc ces soldes d'hiver par de fortes démarques. Quatre commerçants sur cinq (81 %, contre 69 % l'année dernière) commenceront ainsi avec une remise de minimum 30 %. Pour 1 sur 5 (21%), il s'agira même de remises immédiates de 50%. « Plus de la moitié des magasins (58%) ont encore 40% ou plus de leurs produits dans les rayons. Ils ne s’attendent par ailleurs pas à une fin d'année fantastique pour vider leurs stocks. Ainsi, seuls 30 % des détaillants pensent que leur chiffre d’affaires de janvier 2023 sera similaire à celui des soldes de l’hiver dernier ». « Pire, 1 sur 5 (23%) craint même une baisse du chiffre d’affaires d'au moins 20% par rapport l'année dernière. Et quand on sait que 24 % avaient déjà enregistré une baisse de 20 à 40 % à la fin du mois de janvier dernier par rapport à la même période en 2020, ce n'est pas guère porteur d'espoir ».
« On sent clairement une différence de ressenti cette année pour les soldes d'hiver. En effet, 9 commerçants sur 10 remarquent déjà une différence dans le comportement des clients en raison de la crise. Plus précisément, les consommateurs se rendent moins dans les magasins et cela a donc inévitablement des conséquences », souligne le SNI. « Il ne faut par ailleurs évidemment pas non plus sous-estimer l'influence des achats en ligne, qui sont toujours en hausse ».
« Notre enquête de l'année dernière a montré que 2 commerçants sur 3 restaient encore en faveur des soldes d'hiver et souhaitaient conserver la même durée et la période de soldes. « Mais à l’époque, 6 commerçants sur 10 avaient indiqué une baisse de chiffre d’affaires après une mauvaise année, et donc cette crainte est à nouveau présente pour 2023. C'est peut-être pour cela qu'ils veulent du changement, car 1 commerçant sur 2 dit aujourd’hui ne pas s’opposer à des soldes en février. Cet appel au changement émane principalement des détaillants de mode. Peut-être faudra-t-il réexaminer cette option et en rediscuter ».