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2 professions de contact sur 3 veulent encore ouvrir cette année. Sinon, ce sera une vague de faillites sans précédent »

2 professions de contact sur 3 veulent encore ouvrir cette année. Sinon, ce sera une vague de faillites sans précédent »


Bruxelles, le 8 décembre 2020 - Il semble qu'il n'y aura pas d'assouplissement avant le 15 janvier, pas même pour les professions de contact. Or, c’est pourtant ce que souhaitent 4 professionnels sur 5 actifs dans ces secteurs. 2 sur 3 veulent le faire cette année encore. C'est ce qui ressort d'une enquête menée par le SNI. « En plus, cette réouverture peut  parfaitement se faire en toute sécurité ». La grande majorité souhaite même rester ouverte plus longtemps ou travailler le dimanche afin de répartir le plus largement possible les clients. Et pourquoi vouloir rouvrir ? Dans le cas contraire, ils ne pourront tout simplement pas survivre. « 49% seraient autrement en grande difficulté ; 33% craignent la faillite ». Le SNI discutera des résultats de cette enquête lors d’une réunion avec le Premier ministre De Croo aujourd’hui.

Les professions de contact n’en peuvent plus d’attendre et veulent rouvrir . Mais leur souhait est ignoré. Il semble qu'il n'y aura pas d'assouplissement avant le 15 janvier. Le SNI ne le comprend pas. « Pas moins de 4 professionnels sur 5 actifs dans ces métiers veulent rouvrir, pour 2 sur 3, ce devrait même être cette année encore. Plus précisément, 31% des professions de contact souhaitent déjà ouvrir le 8 décembre et 33% le 15. C'est parce qu'ils se rendent compte qu'autrement la faillite est imminente », selon une enquête menée par le SNI auprès de 932 membres exerçant une profession de contact. Le SNI veut d'urgence leur offrir des perspectives. En attendant, ils constatent avec tristesse que leurs confrères dans les pays frontaliers sont ouverts, ce qui entraîne un grand tourisme transfrontalier vers ces pays. Ils sont également sollicités pour travailler en ‘stoemelings’ ».

« Par ailleurs, une réouverture en toute sécurité est possible pour eux. La période qui a suivi le premier confinement l'a prouvé. A l’époque, les professions de contact ont également été autorisées à rouvrir  une semaine après la réouverture des magasins, soit le 18 mai. En outre, deux indépendants sur trois souhaitent rester ouverts plus longtemps, même les dimanches. Ceci afin de pouvoir recevoir le plus grand nombre possible de clients sur une période de temps plus large pour mieux les répartir. Cependant, le SNI souligne que, pour eux, travailler avec un seul rendez-vous à la fois n'est pas suffisant. C'est pourquoi il faut introduire la règle de  1 client par 10m². De cette façon, il n’y a aucune possibilité de propagation du virus ».

Le SNI demande que cette question soit examinée le plus rapidement possible et, au plus tard, le 18 décembre. « On aura déjà pu faire à ce moment-là une analyse pertinente et approfondie de la réouverture des magasins. Attendre plus longtemps n'est pas une option, car chaque jour est un jour perdu pour eux. Nous sommes convaincus que le Comité de Concertation parviendra à la même conclusion qu'après la réouverture des magasins après le premier lockdown (le 11 mai), car une fois de plus les commerçants font tout leur possible pour rouvrir en toute sécurité : les magasins ne sont pas un cluster de contamination et les professions de contact, qui, à l’époque, avaient ouvert une semaine plus tard (le 18 mai), non plus ».   

33% au bord de la faillite, en partie à cause de la lenteur dans les versements des aides

L'enquête montre également que les mesures de soutien semblent être insuffisantes. En plus elles se font attendre… Par exemple, 3 sur 4 (72%) n'ont pas encore reçu le paiement du droit passerelle de novembre. C’est inacceptable ! De plus, par ailleurs les aides régionales annoncées en Wallonie ne suffiront pas à payer tous les frais de fonctionnement tels que le loyer. La conséquence ? une situation très compliquée pour les professions de contact. « 49 % ont des difficultés de trésorerie  et 33% craignent la faillite si aucune mesure urgente n'est prise. La pression est donc devenue très forte et même intenable. S'il n'y a pas une réouverture rapide ou des mesures sociales, fiscales supplémentaires et des mesures de soutien au paiement des loyers sans être dépendant du propriétaire, les professions de contact ne pourront pas garder la tête hors de l'eau », conclut le SNI. Le SNI, accompagné de représentants de ces professions, discutera de cette enquête lors d’une réunion avec le Premier ministre De Croo, aujourd’hui, mardi 8 décembre

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